La Nouvelle République se réveille un peu tard : l’enquête publique sur la révision du PDEDMA de l’Indre s’est ouverte le 3 octobre 2011. Elle s’est clôturé le 3 novembre avec comme participation sur les registres d’enquêtes, des habitants du Boischaut nord et de l’association ACDD36. La commission d’enquête qui devait rendre son rapport 1 mois après la date de clôture, à demander un délai et pris 2 mois et demi pour étudier tous les éléments remis lors de l’enquête. Le rapport de 114 pages a été remis au conseil général le 13 janvier dernier. J’ai obtenu une copie du rapport d’enquête, mais alors qu’il devrait être mis à la disposition du public, vous n’en trouverez aucune trace sur le site du Conseil Général : www.cg36.fr.

Lien avec le rapport d’enquête sur la révision du PDEDMA de l’Indre :
– Rapport d’enquête sur le PDEDMA de l’Indre Partie 1
– Rapport d’enquête sur le PDEDMA de l’Indre Partie 2

Lien avec des articles sur le PDEDMA et Gournay sur le site d’Europe Ecologie – Les Verts :
– Article sur le PDEDMA et l’extension de Gournay
– Lettre de Mr. J.Delavergne sur les déchets dans l’Indre

L’article de la NR :
En parallèle à ces agrandissements, le plan départemental d’élimination des déchets, en cours de révision, a reçu un avis défavorable du commissaire enquêteur, le 13 janvier. Il prévoyait notamment de fixer une limite aux capacités annuelles d’enfouissement des déchets ultimes à 100.600 t par an en 2015 et 97.700 t en 2020. Or, les sites de stockage du département, si leurs agrandissements sont actés, offriront une capacité de 170.000 t par an, très nettement supérieure aux besoins. Une situation dénoncée par Europe écologie – Les Verts, pour qui « il manque une réelle volonté politique ». « Le plan affiche des objectifs de diminution des déchets, mais non suivis de moyens opérationnels, rien de concret, estime Caroline Gauthier. Ce qui manque aussi : la prévention, où le plan ne fait que citer des textes, sans réflexion particulière. » Claude Doucet, vice-président du conseil général chargé du dossier, s’est quant à lui déclaré un peu surpris de l’avis négatif. « On pensait, après nous être astreints à tout ce qui était demandé, avoir un avis favorable. Nous avons tout mis en œuvre en consultant notamment les 267 communes. L’avis est argumenté, nous allons contre-argumenter. Nous avons deux objectifs : préserver l’environnement et voir les conséquences sur les redevances. Je pense qu’il s’agit plus d’un problème sur la forme que sur le fond. »

Pas d’homogénéité des pratiques
L’un des principaux problèmes du département réside dans l’absence d’homogénéité de tri et de collecte, d’une communauté de commune à une autre. « Je suis tout à fait d’accord pour faire des propositions aux élus pour homogénéiser les pratiques, poursuit Claude Doucet, mais on ne peut pas obliger les gens. Quant à la valorisation, j’y crois. Encore faut-il mettre les moyens financiers. » Des moyens qui pourraient être transférés de l’enfouissement à la prévention. En 2010, le Sytom de la région de Châteauroux, qui regroupe 106.010 habitants, a ainsi dépensé 1,44 million d’euros uniquement pour enfouir des déchets.
NR du 17/02/2012