Archives mensuelles : juillet 2013

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Pellevoisin : fête de la vapeur et exposition de tracteurs agricoles anciens

Le samedi 3 aout 2013 de 10h 00 à 19 h00, réservez votre journée :

 

Première pour le Syndicat d’initiative de Pellevoisin qui organise avec la SABA, et un groupe de bénévoles gérant une cinquantaine de tracteurs anciens mis à disposition par leurs propriétaires, une manifestation sur le thème de la vapeur et de matériel agricole ancien. Le but est de mettre en valeur le patrimoine rural de notre région et de le partager le temps d’une journée.

Lieu de la manifestation :

Du lieu dit « Le Relais » au lieu dit «  Grand Juscop »  (D 11) sur les communes de Pellevoisin et d’Argy. Deux agriculteurs mettent à disposition une vingtaine d’hectares le long de la voie ferrée.

 

 

P Locomobile

Présence d’une locomobile routière à vapeur Case de marque américaine
Cette locomobile fonctionne à la vapeur et remorquait à la “belle époque”, plusieurs véhicules, soit: batteuses, lieuses, botteleuses ou alambics pour distiller l’alcool. Cette machine roulait à une vitesse très réduite (6km/h). En poste fixe, une poulie en fonte entrainait avec des courroies toutes les machines utilisées dans les campagnes, comme cette batteuse :

batteuse.ancienne

Mise en circulation d’un train spécial tracté par la locomotive à vapeur de la SABA, la Corpet Louvet 020 T n° 11. Départ d”Ecueillé à 10h 30, retour à 16h 45 ou 19h 30.

train vapeur SABA

Animations de la journée :

– Sur l’ensemble de la journée autour de cette thématique (la vapeur au début du XXème siècle), seront proposés :
– L’exposition d’une soixantaine de tracteurs anciens
– Un concours de labour avec certains de ces tracteurs
– Une démonstration de battage à l’ancienne

– Une démonstration d’un alambic à vapeur
– Voyage en train à vapeur ou en autorail au départ d’Ecueillé et/ou de Pellevoisin
– Groupe folklorique local
– Un mini marché de produits du terroir (fromage de chèvre, miel, pain, pâtisseries, confitures…)

 

Venez nombreux …

2017-02-05T18:54:20+01:00juillet 26th, 2013|Actualités|Commentaires fermés sur Pellevoisin : fête de la vapeur et exposition de tracteurs agricoles anciens

L’inquiétante disparition des papillons de prairies

En vingt ans, un papillon sur deux a disparu en Europe. Or, ils jouent un rôle essentiel dans l’équilibre de la nature, notamment dans la pollinisation des végétaux.

Elles sont loin, les années où les papillons peuplaient les campagnes, les montagnes et les jardins. Selon une étude de l’Agence européenne de l’environnement (AEE), la moitié des papillons des prairies a disparu en vingt ans. Ils sont de plus en plus menacés par l’érosion de la biodiversité. « Ce déclin devrait déclencher la sonnette d’alarme », si l’on en croit Hans Bruyninckx, le directeur de l’agence.

Inquiétude partagée par Vigie-Nature, un réseau d’observateurs volontaires, qui confirme ces résultats. Des études ont été menées dans des jardins de particuliers, amoureux de la nature. « Outre les papillons, d’autres espèces d’insectes ou d’oiseaux sont touchées. À terme, les hommes vont perdre une qualité de vie », explique Romain Julliard, chercheur au Muséum national d’histoire naturelle et responsable scientifique de Vigie-Nature.

Pesticides et agriculture intensive

Les papillons jouent un rôle primordial. Nombre d’entre eux sont des pollinisateurs, essentiels à la reproduction des végétaux. Sur dix-sept espèces étudiées, huit sont menacées. « Le papillon Gazé, aux ailes blanches veinées de noir, a complètement disparu du Royaume-Uni, constate Romain Julliard. C’était une espèce typique du bocage anglais. Mais l’habitat naturel du papillon a été déstabilisé. La combinaison prairies fleuries et haies – indispensable à la survie de l’espèce – n’existe plus. »

La cause de la disparition est claire pour les scientifiques : l’agriculture intensive, l’usage de pesticides et l’abandon de certaines parcelles. Pour se développer, la chenille (la larve du papillon) a besoin d’une plante haute et d’une fleur. Ensuite, il faut de l’espace au papillon pour vivre et se reproduire. Or, dans certaines régions du nord-ouest de l’Europe, les papillons « n’ont pas d’autres endroits pour butiner que le bord des routes, le long des voies de chemin de fer et les parcs des villes », souligne l’étude.

« La protection des papillons est difficilement compatible avec le modèle agricole actuel, constate Romain Julliard. L’enjeu, c’est d’arriver à maintenir une biodiversité en trouvant un modèle économiquement viable qui ne pénalise pas les agriculteurs. »

2017-02-05T18:54:20+01:00juillet 25th, 2013|Biodiversité|Commentaires fermés sur L’inquiétante disparition des papillons de prairies

L’éolien a contresens de l’avenir économique

Eoliennes05.png

Hubert de la Roche, de Villentrois, réagit à notre article du 1 er  juillet sur le projet de parc éolien à Saint-Lactencin.

La Nouvelle République titrait, le 1er juillet, sur le tourisme, moteur économique régional, et, dans le même temps, nous apprenait que trois ou quatre projets éoliens concernant le Boischaut-Nord sont mis à l’enquête publique, stade avant-coureur du permis de construire. Or, les parcs éoliens sont, sans conteste, des vecteurs de désertification. Il faudrait savoir les réserver aux grands espaces vides de population et de faible attrait touristique, à l’exemple de la Champagne pouilleuse, en région Champagne-Ardennes, terre de batailles et non de résidence ni de patrimoine.

Pour notre région Centre, la Beauce et la Champagne berrichonne ont aussi de vastes espaces libres avec un habitat regroupé sur les vallées. C’est là qu’a commencé, très logiquement, le développement éolien.
Faut-il, en revanche, céder à l’appétit, bien rémunéré, des promoteurs dans les zones de bocage dont le Boischaut-Nord est un bon exemple, faisant couloir naturel entre deux zones naturelles protégées, la Sologne, au nord, et la Brenne, au sud. D’ores et déjà, le développement du tourisme et de l’habitat résidentiel rural y est une réalité génératrice d’emplois (bâtiment, services, commerce) et de ressources pour les communes. Que les promoteurs éoliens n’en aient cure ne surprend pas : c’est bien aux acteurs et responsables locaux de choisir et de conduire l’avenir de leur territoire. Faire le choix de gâcher nos atouts naturels contre l’appât de retombées financières d’aubaine apparaîtra bientôt comme une duperie.
Mesurons bien les enjeux de la planification nationale : hisser la part éolienne de notre production d’énergie électrique de 2 % à 5 %. Les enjeux du développement de l’habitat résidentiel et du tourisme sont, fort heureusement, d’une tout autre ampleur.

NR du 5/07/2013

2017-02-05T18:54:20+01:00juillet 9th, 2013|Eolien|Commentaires fermés sur L’éolien a contresens de l’avenir économique
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