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Palluau : la commune lutte contre les pesticides

En fin de semaine dernière, Béatrice Dubernard, maire, assistée de ses adjoints, a signé, au nom de la Ville, la charte d’engagement des communes « Objectif zéro pesticide dans nos villes et nos villages ». Cette charte a été co-signée avec le représentant du CPIE Brenne Pays d’Azay et celui d’Indre Nature.

« Cette charte est une réponse partielle aux problèmes créés par les pesticides. Les analyses le montrent clairement : l’air, la pluie, les sols et l’eau sont, chez nous, comme dans de nombreuses régions, contaminés par les pesticides. Ici et là, des prises de conscience émergent. Particuliers, entreprises et même élus en conviennent : il faut faire quelque chose. Et le premier pas est sans doute celui qui conduit vers une démarche plus vertueuse, notamment en programmant un désengagement total mais progressif de l’usage des pesticides. Cela requiert de nouvelles pratiques, parfois des contraintes supplémentaires, mais c’est à ce prix que nous pourrons améliorer durablement notre cadre de vie », ont expliqué les cosignataires.
C’est, en tout cas, la démarche désormais engagée par la commune de Palluau, précurseur pour le canton, et qui rejoint ainsi la vingtaine de communes indriennes ayant déjà signé le document.

NR du 27/12/2013

2017-02-05T18:54:20+01:00décembre 30th, 2013|Actualités|Commentaires fermés sur Palluau : la commune lutte contre les pesticides

Réunion du comité régional trame verte et bleu

L’ élaboration du Schéma Régional de Cohérence Ecologique prend forme et le calendrier pour fin 2013 et 2014 se précise :
– en 2013 :
Plan d’action et de suivi
- Mesures favorables au maintien/restauration des corridors
- Indicateurs de suivi et d’évaluation des mesures mises en place   
Élaboration de la carte de synthèse de la trame verte et bleu e
– en 2014 :
Concertation et adoption du SRCE :
- Recueil des avis des communes et leurs groupements
- Enquête publique
- Ajustements du document
- Délibération du Conseil Régional
- Arrêté d’approbation du préfet de région
Pour l’Indre, ci-dessous les cartes des sous-trames à consulter :
SRCE Indre 1 STLandesAcideSRCE Indre 2 STPelousesCalc
Sous-trame landes acides                                                  Sous-trame pelouses calcaires
SRCE Indre 3 STPrairiesSRCE Indre 4 STZonesHumides
Sous-trame prairies                                                           Sous-trame zones humides
SRCE Indre 5 STForetsSRCE Indre 6 STBocages
Sous-trame forêts                                                              Sous-trame bocages
SRCE Indre 7 STCoursEauxSRCE Indre 8 STChiropNatura
Sous-trame cours d’eau                                                   Sous-trame chiroptères et Natura 2000
A l’échelle régionale,  le Schéma Régional  de Cohérence  Ecologique  (SRCE),  est  élaboré conjointement par l’Etat et la Région, en association avec un comité régional  dédié regroupant différents représentants des acteurs régionaux (collectivités, acteurs socio-professionnels, associations naturalistes, scientifiques,…)
Contexte de la trame verte et bleu :
Issue du Grenelle de l’environnement, la constitution d’une trame verte et bleue est destinée à  limiter les pertes de biodiversité par la préservation et la restauration d’un réseau écologique fonctionnel. Ce réseau doit notamment assurer aux espèces la possibilité de se déplacer pour :
– accomplir leurs cycles biologiques ;
– faciliter les échanges génétiques entre populations, et limiter ainsi les effets néfastes de la consanguinité ;
– coloniser de nouveaux espaces, parfois plus favorables, permettant notamment de répondre à certaines adversités (sècheresse, incendie…) et aux nécessités d’adaptation
aux changements climatiques.
Plus largement, la trame verte et bleue vise à :
– diminuer la fragmentation et la vulnérabilité des écosystèmes, des milieux naturels et  semi-naturels et préserver leur capacité de fonctionnement et d’adaptation ;
– améliorer la qualité et la diversité des paysages, y compris les paysages urbains ;
– limiter la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers due à l’étalement urbain et au développement des infrastructures de transport ;
– participer à la pérennisation des espaces agricoles en prenant en compte les usages  socio-économiques qui y sont attachés ;
– contribuer au bon état écologique des eaux de surface et à la préservation des zones humides.
La trame verte et bleue est une démarche intégratrice visant à concilier le fonctionnement écologique des espaces avec les activités humaines, notamment agricoles en milieu rural, pour un aménagement durable du territoire.
Elle s’inscrit dans la logique de limitation de l’urbanisation et de densification des espaces déjà artificialisés issue du Grenelle de l’environnement.

Comment concilier le développement des énergies renouvelables et la préservation des continuités écologiques ?

Rendez-vous du 17 décembre 2013

Le développement des énergies renouvelables et la mise en place d’une Trame verte et bleue sont deux enjeux majeurs assignés aux territoires suite au Grenelle de l’environnement. Tous deux visent entre autres à favoriser l’adaptation au changement climatique et atténuer ses effets.

Au-delà d’une convergence d’objectif, des synergies peuvent apparaitre dans la mise en œuvre locale de ces deux politiques (développement de filières bois-énergie pouvant contribuer à l’entretien de trames boisées par exemple).
Dans d’autres cas, des tensions existent entre développement des énergies renouvelables et préservation des continuités écologiques : construction de parcs éoliens et impact sur la circulation de l’avifaune, aménagement d’ouvrages hydroélectriques et rupture de la continuité piscicole ou encore pratiques intensives de production de bois-énergie constituant une atteinte au bon fonctionnement des continuités écologiques.

Dans ce contexte, comment concilier la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques avec le développement des énergies renouvelables ? Quelles sont les synergies existantes/à développer ? Quelles solutions techniques existent pour répondre à ces deux enjeux ? Comment les croiser ou les hiérarchiser dans des documents-cadre (SRCE, SRCAE, PCET, schémas locaux TVB, etc.) ?

Cette première journée d’échanges sur ce sujet est co-organisée avec l’ADEME. Elle vise à partager questionnements, difficultés et bonnes pratiques.

Résumé des réunions de concertation territoriale sur le plan d’action :

En date du  24 octobre 2013

Après une validation des éléments cartographiques du SRCE (réservoirs, corridors) le 16 avril 2013 en Comité régional trames verte et bleue, la Région Centre a débuté l’élaboration du plan d’action en juin dernier avec l’intervention d’un bureau d’étude, retenu pour cette nouvelle étape.
En septembre et début octobre 2013, 12 réunions de concertation territoriale se sont succédées afin de présenter, par territoire, les enjeux de continuité identifiés ainsi que les actions déjà recensées, et de recueillir les avis des acteurs locaux (enjeux complémentaires à inscrire) et leurs propositions d’actions (généralement déjà engagées) sur le sujet.
Le plan d’action finalisé en octobre par le bureau d’étude, et plus globalement le SRCE, devrait être soumis à la validation du CRTVB d’ici la fin de l’année. En parallèle, un autre bureau d’étude doit établir le rapport d’évaluation environnementale.

 

Réunion sur le site de la DREAL centre

Seconde réunion du comité régional trames verte et bleue du 16 avril 2013

Cette nouvelle réunion, co-présidée par le président du Conseil Régional François BONNEAU et le préfet de région Pierre-Étienne BISCH, était dédiée à la validation des composantes du SRCE Centre.
La phase d’identification de ces composantes a fait l’objet d’échanges en ateliers et groupes de travail organisés en mai 2012 et janvier 2013 avec les membres du comité TVB et d’autres acteurs associés.
Les réservoirs de biodiversité proposés s’appuient essentiellement sur les zonages de biodiversité existants, complétés par des espaces définis à dire d’experts.
Pour relier ces réservoirs de biodiversité entre eux, 2 méthodes de modélisation sous SIG ont été mises en œuvre pour chaque sous-trame, aboutissant à la proposition d’une part de « corridors potentiels » et d’autre part de « zones de corridors diffus à préciser localement ».
Ces liaisons comportent une certaine imprécision liée à l’échelle de travail régionale. Une marge de manœuvre est ainsi volontairement laissée aux collectivités qui seront chargées de décliner la TVB dans leurs documents d’urbanisme et affineront les tracés de manière pertinente à partir de leur connaissance plus précise du terrain.
Concernant la trame bleue, la sous-trame des cours d’eau s’appuie majoritairement sur les cours d’eau classés au titre de la continuité écologique (art. L214-17 du code de l’environnement) complétés par quelques tronçons non classés occupés par l’écrevisse à pattes blanches, espèce menacée inféodée aux cours d’eau de très bonne qualité.
Ces éléments ayant été validés, la phase suivante d’élaboration du plan d’action du SRCE va être entreprise. Elle sera réalisée en concertation avec les acteurs locaux, au moyen de réunions réparties sur le territoire régional, prévues en fin d’été 2013.

2017-02-05T18:54:20+01:00décembre 18th, 2013|Environnement|Commentaires fermés sur Réunion du comité régional trame verte et bleu

Train Spécial du père Noël sur le train du Bas Berry

Le dimanche 22 décembre 2013, mise en circulation de l’autorail spécial “Voyagez avec le père Noël” au départ d’Ecueillé, sur réservation au 02 54 22 19 21.

Tarif : 5 €/adultes, gratuit pour les enfants accompagnés de leurs parents.

Rendez-vous à 14h15, départ du train 14h30, arrivée à Pellevoisin vers 15h30.
Possibilité de prendre l’autorail en gare de Heugnes à 15h00 (retour 16h45)
Accueil du Père Noël en fanfare par l’union musicale de Pellevoisin. Exposition de véhicules anciens tracteurs, voitures, motos) à la gare. Brocante et vente de produits du terroir et artisanaux dans les rues du village.

Retour, départ de Pellevoisin à 16h30, arrivée à Ecueillé à 17h15.

2014-12-04T00:12:19+01:00décembre 16th, 2013|Actualités|Commentaires fermés sur Train Spécial du père Noël sur le train du Bas Berry

Enquête publique : Eolienne des Champs de Baudres – Commune de BAUDRES

Après Saint-Martin de Lamps, Argy-sougé, Nouan-les-Fontaines, une nouvelle enquête publique sur la commune de Baudres, dans le Boischaut nord.
Demande d’autorisation en vue d’exploiter un parc éolien de cinq aérogénérateurs et d’un poste de livraison sur la commune de BAUDRES .

2017-02-05T18:54:20+01:00décembre 16th, 2013|Eolien|Commentaires fermés sur Enquête publique : Eolienne des Champs de Baudres – Commune de BAUDRES

Elections des conseillers communautaires en mars 2014

Après l’article sur l’élection des conseillers municipaux, quelques explications sur l’élection des conseillers communautaires qui apparaît complexe à mettre en œuvre et n’apporte que peu de démocratie locale.

Pour les communes de moins de 1 000 habitants, pas de changement, les conseillers communautaires sont désignés dans l’ordre du tableau, c’est-à-dire le maire puis les adjoints puis les conseillers municipaux ayant obtenu le plus de voix lors des élections municipales.

Pour les communes de plus de 1000 habitants, les conseillers communautaires sont désormais élus en même temps que les conseillers municipaux. Pour les municipales de 2007, et pour les communes de moins de 3500 habitants, les conseillers municipaux étaient chargés d’élire leurs représentants au sein de la Communauté de communes, le plus souvent dans l’ordre du tableau : maire, adjoints, conseillers municipaux. Pour 2014, pas de révolution, 2 listes, une pour les conseillers municipaux et on pourrait s’attendre à une liste identique pour les conseillers communautaires.

Trop simple et pas démocratique pour le législateur, pour essayer de comprendre, un exemple tiré du courrier des maires :
Exemple d’un conseil municipal de 25 membres, la commune possédant 6 sièges au sein de l’organe délibérant de l’intercommunalité : la liste intercommunale, qui devra faire figurer 8 candidats, sera composée des 2 personnes en tête de la liste municipale, puis 6 candidats choisis parmi les 13 candidats suivants inscrits sur la liste municipale. Ces 6 candidats peuvent être choisis librement, à la seule condition de respecter leur ordre d’apparition. Par exemple, le candidat n° 14 ne doit pas être inscrit sur la liste intercommunale avant le candidat n° 9, si ces deux candidats sont choisis pour figurer sur la liste intercommunale. La liste des candidats aux postes de conseillers communautaires pourra ainsi être constituée, par exemple, des candidats aux élections municipales n° 1, 2, 5, 6, 9, 10, 13 et 14, dans cet ordre, qui doit impérativement respecter l’alternance des sexes. La présence des candidats n° 1 et 2 est obligatoire. La présence des candidats n° 16 à 25 est interdite.
En revanche, si la commune possédait 15 sièges de conseillers au lieu de 8, 17 noms devraient être inscrits sur la liste intercommunale et ce nombre excéderait les trois cinquièmes. Ainsi, la liste communautaire devrait reprendre l’ordre de la liste municipale, de 1 à 17.

A lire l’article du courrier des Maires

C’est une première dans les communes de plus de 1.000 habitants. Lors des municipales des 23 et 30 mars 2014, on élira les conseillers municipaux mais aussi les conseillers communautaires. Il y aura un seul bulletin, mais deux listes.

Pour la première fois en mars 2014, les électeurs des communes de 1000 habitants et plus éliront, en même temps que les conseillers municipaux, et par le même bulletin de vote, les conseillers communautaires.

Ces derniers représentent leur commune au sein des communautés de communes, descommunautés d’agglomération, des communautés urbaines….

L’électeur aura entre les mains un seul bulletin de vote, mais une liste distincte qui comportera un nombre de candidats égal au nombre de sièges à pourvoir, augmenté d’un candidat supplémentaire si ce nombre est inférieur à cinq et de deux candidats supplémentaires si le nombre est supérieur à cinq.

L’ordre des candidats doit être le même sur les deux listes (municipales et communautaires) et la parité doit être respectée.

Pour les communes de moins de 1.000 habitants, les conseillers communautaires sont les membres du conseil municipal désignés « dans l’ordre du tableau » (maire, premier adjoint, deuxième adjoint…)

Aucun conseiller communautaire ne peut être élu s’il n’est pas aussi élu conseiller municipal.

NR du 3/10/92013

Conseillers communautaires : du fléchage en 2014 au suffrage direct en 2020 ?

En mars 2014, les électeurs des communes de plus de 1 000 habitants trouveront sur leurs bulletins de vote deux listes distinctes de candidats : l’une pour le conseil municipal et l’autre pour le conseil communautaire. Ce dispositif concernera 26 % des communes. Même si celui-ci reste très encadré, il s’agit d’une nouvelle étape franchie dans un mode de désignation des conseillers communautaires se rapprochant d’une démocratie directe.

Cette progression du fléchage constitue-t-elle un ballon d’essai pour une élection, à terme, directe des élus siégeant dans les différentes communautés de communes, d’agglomération et urbaine ? Le vote surprise en première lecture, à l’Assemblée nationale, d’une élection directe de 50 % des futurs conseillers métropolitains dans chaque assemblée semble le confirmer.

Le bloc local scindé en deux
Le dispositif est cependant loin d’être adopté, tant il suscite de réactions négatives d’une partie non négligeable de l’échiquier politique (une majorité de l’UMP, les parlementaires radicaux et du Front de gauche) et de l’AMF.

« S’il y a un suffrage universel dans une métropole, c’est la mort des communes, c’est la mort des maires. C’est le tissu démocratique français qui est mis à mal », affirmait son président, le député (UMP) Jacques Pélissard, en séance. A rebours des associations d’élus urbains (AMGVF, Acuf) et intercommunaux (AdCF) qui s’en félicitent, l’APVF également fait part de ses réserves sur une « élection de conseillers métropolitains déconnectés de tout lien avec leur commune ». Et la réforme, introduite au palais Bourbon, doit encore obtenir l’assentiment du Sénat, souvent plus prompt à défendre les intérêts des élus communaux.

Peut-être assistons-nous à une réforme incrémentale où le scrutin direct ne serait intégré que pour les communautés les plus intégrées », avance Thomas Frinault, chercheur en sciences politiques et auteur du « Pouvoir territorialisé en France ».

L’hypothèse d’une autre offensive des élus favorables au scrutin direct en faveur de l’adoption de ce scrutin pour l’ensemble des communautés aux élections de 2020 semble d’ailleurs peu probable. « Tout le monde jette un voile pudique sur cette hypothèse. C’est encore trop tôt. Il vaut mieux procéder par étape et montrer d’abord tout ce que peut apporter l’interco », estime Marc Fesneau, président (Modem) de la communauté de communes de Beauce et Forêt (41).

Une solution de compromis ?
L’avenir d’une élection directe des conseillers communautaires étant loin d’être assuré, c’est une solution médiane, déjà évoquée bien avant la création en cours des métropoles, qui ressurgit : l’élection directe du seul président de l’exécutif intercommunal. Un scénario intermédiaire évoqué de longue date par le coprésident de l’Institut de la décentralisation, Jean-Pierre Balligand. Le député (PS) et président de la CU de Bordeaux, Vincent Feltesse, milite, pour sa part, pour une identification du candidat à la présidence sur la liste.

A lire l’article du courrier des maires

2017-02-05T18:54:20+01:00décembre 1st, 2013|Elections|Commentaires fermés sur Elections des conseillers communautaires en mars 2014

Élections municipales 2014, mode d’emploi

A 150 jours des municipales de 2014, il est temps de faire le point sur les changements et modifications des modes de scrutins selon le nombre d’habitants et sur les décisions de nos maires de se représenter ou pas.

 

Sur le Boischaut nord, une première approche, sous réserves, de la position des maires de nos communes :
Ne se représentent pas :
– Heugnes, Bernard Garnier
– Pellevoisin, Claude Roux
– Villegouin , Claude Moreau
– Jeu-Maloche, Claude Bonneau

Se représentent :
– Ecueillé, Raymond Thomas
– Levroux, Alain Fried

Ne se prononcent pas :

Préaux : Christian Simon

Pour la première fois, les conseillers municipaux des communes de 1.000 habitants et plus seront élus au scrutin de liste. Mode d’emploi des élections municipales qui se dérouleront les 23 et 30 mars 2014.

L’organisation des élections municipales n’est pas la même partout. Le nombre de conseillers municipaux ? Le mode de scrutin ? Ils varient en fonction du nombre d’habitants (au 1er janvier 2014 pour les prochaines municipales).
Et gros changement en mars 2014. Avec la loi du 17 mai 2013, le scrutin de listes’appliquera à partir de 1.000 habitants (contre 3.500 auparavant) :

Fini donc de panacher, modifier, raturer, d’ajouter un nom par ci, d’en supprimer un autre par là…

Fini aussi, les longues soirées électorales (parfois les nuits entières) passées à compter, à recompter.

Avant, c’était possible dans les communes jusqu’à 3.499 habitants.

Parmi les autres changements, la parité obligatoire, également à partir de 1.000 habitants. Ou encore l’élection des conseillers communautaires en même temps que les conseillers municipaux, selon la formule : un seul bulletin, mais deux listes.

Quand ? –   Pourquoi ? – Combien ? – Comment ? – La parité – Voici ce qu’il faut savoir des élections municipales 2014.

Quand ?

Les élections municipales se dérouleront les dimanches 23 et 30 mars 2014 (les précédentes ont eu lieu les 9 et 16 mars 2008), de 8 heures à 18 heures.

Les préfets et les hauts commissaires pourront avancer ou retarder ces heures de scrutin dans certaines communes.

Pourquoi ?

Les électeurs inscrits sur les listes électorales élisent les membres des conseils municipaux. Ils sont élus pour un mandat de six ans. Ils élisent parmi eux le maire de la commune, au scrutin secret à la majorité absolue.

Combien ?

Le nombre de conseillers municipaux dépend du nombre d’habitants de la commune. Il a été réduit dans les communes de moins de 100 habitants où il passe de 9 à 7.

Comment ? 

Moins de 1.000 habitants : scrutin majoritaire, plurinominal à deux tours. Les candidats se présentent sur une liste. Les électeurs peuvent la modifier, panacher, ajouter ou supprimer des noms. Le nombre voix est compté pour chaque candidat individuellement (et non pour la liste).
Nouveauté depuis la loi du 17 mai 2013, une déclaration de candidature est désormais obligatoire. Auparavant, les électeurs pouvaient voter pour un (e) habitant (e) qui ne s’était pas déclaré candidat. Ce n’est plus possible.

En revanche, un candidat peut toujours se présenter seul, sans liste.

  • Au premier tour, sont élus, les candidats qui obtiennent la majorité absolue des suffrages exprimés (50% des voix plus une) et ont recueilli au moins 25% des inscrits.
  • Au second tour, les électeurs votent pour les sièges restants à pourvoir. Seuls les candidats présentés au premier tour pourront l’être au second. Sauf si le nombre de candidats au premier tour est inférieur au nombre de sièges à pourvoir. Les candidats sont élus à la majorité relative. Sont donc élus ceux qui obtiennent le plus de voix, quel que soit le nombre de votants.

Si plusieurs candidats obtiennent le même nombre de suffrages, c’est la prime au plus âgé, c’est lui qui est élu.

Plus de 1.000 habitants : scrutin de liste, avec un système qui combine scrutin majoritaire à deux tours et scrutin proportionnel. Une prime majoritaire est ainsi accordée à la liste arrivée en tête.
Les listes doivent être complètes, c’est-à-dire comporter autant de noms que de sièges à pourvoir.

  • Au premier tour, la liste qui obtient la majorité absolue (50% des voix plus une) occupera la moitié des sièges à pourvoir. Les sièges restants sont répartis entre toutes les listes (y compris la liste majoritaire) à la représentation proportionnelle. Elles doivent avoir obtenu au moins 5% des suffrages exprimés.
  • Au second tour, seules les listes ayant obtenu 10% des suffrages exprimés au premier tour peuvent participer. Si second tour il y a, ce qui arrive lorsque aucune liste n’a obtenu la majorité absolue des sièges.

Les listes peuvent être modifiées (fusions avec d’autres listes, par exemple) entre les deux tours.

La répartition des sièges se fait comme au premier tour.

Paris, Lyon, Marseille. Dans les trois villes les plus peuplées de France, le scrutin est différent. Elles sont divisées en arrondissement : 20 pour Paris, 16 pour Marseille, 9 pour Lyon.
Dans chacun, des conseillers d’arrondissement sont élus par scrutin de liste à deux tours. Comme pour les communes de plus de 1.000 habitants, le scrutin est mixte : proportionnel et majoritaire.

La parité

Elle est obligatoire dans les communes à partir de 1.000 habitants. Il doit y avoir autant de femmes que d’hommes sur les listes, avec alternance obligatoire une femme/un homme.

2017-02-05T18:54:20+01:00octobre 15th, 2013|Elections|Commentaires fermés sur Élections municipales 2014, mode d’emploi

Le Coin(g) des Gourmands à Argy, le 13 octobre 2013

Le 13 octobre pour la 5ème édition de la Fête du Coing, rendez-vous au château d’Argy, de 10h à 17h30.
Ce fruit est à l’honneur.

Le Coing des Gourmands. Une journée familiale où petits et grands apprécieront les multiples animations proposées par l’ACAA, association des Amis du Château d’Argy au profit de la restauration du château.
Un marché gourmand, de artistes, des artisans, des livres à faire dédicacer, des conseils horticoles et culinaires des jeux et animations pour enfants autour du CoinG, un déjeuner à réserver (06 60 67 43 56 / 06 60 43 66 29), des dégustations de produits à base de coing, spécialités culinaires à base de coing.
Visites guidées du Château (organisées par les Amis du Château d’Argy).

L’association du train du Bas-berry organise la mise en circulation d’un train spécial tracté par la locomotive à vapeur, au départ d’Ecueillésur réservation   au 02.54.22.19.21. (Tarif : 15 €/adultes, 8 €/enfant de 4 à 12 ans, gratuit moins de 4 ans).

 Rendez-vous à 10h00, départ du train 10h30, arrivée à Argy à 12h00.

 Navettes à 14h30 et 15h30 d’Argy à Pellevoisin et retour (tarif : 5 €)

2014-12-04T00:24:31+01:00septembre 28th, 2013|Actualités|Commentaires fermés sur Le Coin(g) des Gourmands à Argy, le 13 octobre 2013

AFP : Hollande veut revisiter le soutien aux énergies renouvelables

L’AFP vient de consacrer une dépêche à la déclaration du Président de la République relative au tarif d’achat des énergies renouvelables.

Lors de son discours d’ouverture de la conférence environnementale, François Hollande a critiqué de manière assez vive le dispositif du “tarif de rachat” actuellement en place.
Alors que le développement de l’éolien et du solaire n’est pas conforme à l’objectif poursuivi pour 2020, il est à craindre que l’attente du nouveau dispositif de financement – lequel devrait figurer dans la loi sur la transition énergétique fin 2014 – ne génère une incertitude préjudiciable aux investissements.
Le président François Hollande a souhaité vendredi une révision des aides au développement des énergies renouvelables, en évoquant les dérives des tarifs de rachats garantis, suscitant des inquiétudes parmi les professionnels du secteur.
Les tarifs de rachat garantis ne permettent pas toujours de réguler au mieux et d’orienter correctement la production. On a même pu constater parfois qu’il y avait eu des effets d’aubaines, des gâchis des deniers publics et des comportements spéculatifs, a déclaré le chef de l’exécutif, dans son discours d’ouverture de la 2e conférence environnementale.
Il ne serait pas logique que l’argent public, que ce soit des subventions ou de la fiscalité, puisse être au service d’une politique qui ne donne pas de résultats. Donc je souhaite que les modes de soutien aux énergies renouvelables soient revisités, de façon à ce que chaque euro prélevé sur la facture des consommateurs soit le plus efficace possible et favorise la création de champions énergétiques nationaux, a-t-il ajouté.
Le développement des énergies renouvelables est encouragé en France via plusieurs mécanismes dont le plus important est un système de tarifs de rachat bonifiés par EDF de l’électricité produite à partir des éoliennes, panneaux solaires, et d’autres énergies nouvelles.
Ces tarifs garantis sont financés par la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), une taxe prélevée sur les factures de courant et dont le montant a explosé ces dernières années.
Les tarifs d’achat de l’électricité photovoltaïque ont déjà été fortement abaissés depuis fin deux ans, après un moratoire qui avait été imposé sur les installations de panneaux sur fond de flambée des aides versées au secteur.
M. Hollande a cependant donné des gages au secteur, en soulignant que les énergies renouvelables devaient représenter plus du quart de la consommation d’énergie à l’horizon 2020. Et il a aussi annoncé le lancement la semaine prochaine d’un appel à projets attendu depuis des mois pour des parcs d’hydroliennes pilotes.
Mais le président a souligné dans la foulée que pour les autres filières comme l’éolien terrestre et le solaire, tout devait être fait pour diminuer les coûts de production.
Ces déclarations ont suscité des craintes parmi les professionnels des énergies renouvelables.
Les acteurs de la filière éolienne espèrent (…) que les règles du jeu ne seront pas totalement révisées et que la filière sera toujours soutenue dans cette phase critique de développement, a ainsi réagi la fédération France Energie Eolienne.

2014-12-04T00:27:24+01:00septembre 22nd, 2013|Eolien|Commentaires fermés sur AFP : Hollande veut revisiter le soutien aux énergies renouvelables

17 ème nuit internationale des chauves-souris

Animation sur Palluau :

Date du rendez-vous :
Samedi, 24 Août, 2013 – 20:00
Adresse de l’animation :
32 Rue de Verdun, 36500 Palluau-sur-Indre, France
Inscriptions obligatoires : Oui
Cette soirée sera dédiée aux chauves-souris de Palluau-sur-Indre. En début de soirée, une présentation en salle permettra de plonger dans le monde fascinant des chauves-souris, leurs mœurs, les espèces de chez nous et comment les protéger. Puis, nous partirons dans les caves, anciennes carrières d’extraction de pierre puis anciennes champignonnières, afin de découvrir ce sire exceptionnel où durant l’hiver, plusieurs centaines de chauves-souris viennent hiberner.
Attention, nombre de place limitée pour la visite des Caves, inscription obligatoire au 02 48 83 00 28
Prévoir lampe de poche.

Responsable de l’animation:
Sandra Gonzaga
Email : sandra.gonzaga@cen-centre.org
Téléphone : 02 48 83 00 28

Ces mammifères volants ont conquis tous les milieux de la planète. On les trouve dans un nombre impressionnant de gîtes naturels : milieux souterrains, crevasses et fissures des parois rocheuses, sous les feuillages, derrière les écorces ou dans les cavités des arbres. Depuis que l’homme s’est fait bâtisseur, elles occupent aussi la majorité des constructions, des charpentes aux caves, en passant par les ponts et les ouvrages militaires.
Plusieurs dizaines de millions d’années d’évolution ont fait de ces mammifères nocturnes des merveilles d’adaptation.

Presque toutes les Chauves-souris passent une grande partie de leur vie la tête en bas.
Les pieds des Chiroptères ont subi une rotation de 180° par rapport aux nôtres, adaptation qui s’avère idéale pour s’accrocher facilement aux branches, aux voûtes des cavités ou aux charpentes. Quand elles se suspendent, leur poids exerce une traction sur des tendons qui maintiennent les griffes en position d’accrochage. Elles ne dépensent donc aucune énergie, même pendues pendant de très longues périodes.

Presque toutes les Chauves-souris quittent leur gîte à la tombée de la nuit. L’essentiel des espèces s’oriente et chasse à l’aide de l’écholocation, un système comparable au sonar qui leur permet d’évoluer dans l’obscurité la plus totale. Elles font partie des rares animaux qui peuvent “voir avec leurs oreilles”.
La vue si elle est tout à fait fonctionnelle, constitue l’un des sens les moins performants, l’ouïe et l’odorat étant particulièrement développé.

En Europe, toutes les Chauves-souris sont insectivores. En une nuit, une Chauve-souris peut consommer près de la moitié de son poids en insectes variés tels les moustiques et autres parasites de l’homme, mais aussi des papillons de nuit dont beaucoup d’espèces se développent aux dépens des cultures, des arbres fruitiers… Les Chauves-souris se comportent donc comme d’excellents insecticides naturels, et ceci sans empoisonner le sol et l’eau pour des dizaines d’années.

2014-12-04T22:57:38+01:00août 22nd, 2013|Biodiversité|Commentaires fermés sur 17 ème nuit internationale des chauves-souris

Avis favorable du Commissaire Enquêteur pour les éoliennes de Saint-Martin-de-Lamps

Comme on pouvait si attendre, le rapport du commissaire enquêteur pour l’exploitation d’un parc éolien de six aérogénérateurs et d’un poste de livraison à Saint-Martin-de-Lamps, donne un avis favorable sous réserves.

Lien sur le site de la préfecture de l’Indre :

application/pdf Rapport d’enquête partie 1 13,49 MB | 21/08/2013
application/pdf Rapport d’enquête partie 2 23,92 MB | 21/08/2013
application/pdf Rapport d’enquête partie 3 21,46 MB | 21/08/2013
LES RÉSERVES sont les suivantes :
– obtenir l’Accord des gestionnaires des Servitudes d’Utilité Publique et notamment celui concernant le Faisceau Hertzien Palluau sur lndre/Brion non connu à ce jour ;
et que la Société respecte ses engagements en ce qui concerne :
– le démarrage de la campagne de mesures de bruit dès la mise en route des éoliennes de façon à s’assurer de la justesse du plan de fonctionnement (bridage) et éventuellement l’adapter si nécessaire pour respecter les normes réglementaires ;
– l’exécution des mesures compensatoires prévues à l’étude d’impact pour ce qui concerne le suivi de l’avifaune et des chiroptères ;
– l’accomplissement des mesures de plantations envisagées: jachères et haies avec l’accord des propriétaires concernés ;
– l’enfouissement de toutes les lignes électriques entre les éoliennes à l’intérieur du parc ;
– la constitution d’une garantie financière de 50 000 Euros par éolienne afin de financer le démantèlement en final.
(Si les RÉSERVES ne sont pas levées par le Maîlre d’Ouvrage, le Rapport est réputé Défavorable)
et avec la RECOMMANDATION suivante :
En cas de découvertes fortuites de vestiges archéo logiques, celles-ci devront être déclarées sans délai.
(Les recommandations correspondent a des préconisotions vivement souhaitées et le Commissaire-Enquêleur demande qu’elles soient prises en considération par le Maître d’Ouvrage).
2017-02-05T18:54:20+01:00août 22nd, 2013|Eolien|Commentaires fermés sur Avis favorable du Commissaire Enquêteur pour les éoliennes de Saint-Martin-de-Lamps
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