L’ élaboration du Schéma Régional de Cohérence Ecologique prend forme et le calendrier pour fin 2013 et 2014 se précise :
– en 2013 :
Plan d’action et de suivi
- Mesures favorables au maintien/restauration des corridors
- Indicateurs de suivi et d’évaluation des mesures mises en place   
Élaboration de la carte de synthèse de la trame verte et bleu e
– en 2014 :
Concertation et adoption du SRCE :
- Recueil des avis des communes et leurs groupements
- Enquête publique
- Ajustements du document
- Délibération du Conseil Régional
- Arrêté d’approbation du préfet de région
Pour l’Indre, ci-dessous les cartes des sous-trames à consulter :
SRCE Indre 1 STLandesAcideSRCE Indre 2 STPelousesCalc
Sous-trame landes acides                                                  Sous-trame pelouses calcaires
SRCE Indre 3 STPrairiesSRCE Indre 4 STZonesHumides
Sous-trame prairies                                                           Sous-trame zones humides
SRCE Indre 5 STForetsSRCE Indre 6 STBocages
Sous-trame forêts                                                              Sous-trame bocages
SRCE Indre 7 STCoursEauxSRCE Indre 8 STChiropNatura
Sous-trame cours d’eau                                                   Sous-trame chiroptères et Natura 2000
A l’échelle régionale,  le Schéma Régional  de Cohérence  Ecologique  (SRCE),  est  élaboré conjointement par l’Etat et la Région, en association avec un comité régional  dédié regroupant différents représentants des acteurs régionaux (collectivités, acteurs socio-professionnels, associations naturalistes, scientifiques,…)
Contexte de la trame verte et bleu :
Issue du Grenelle de l’environnement, la constitution d’une trame verte et bleue est destinée à  limiter les pertes de biodiversité par la préservation et la restauration d’un réseau écologique fonctionnel. Ce réseau doit notamment assurer aux espèces la possibilité de se déplacer pour :
– accomplir leurs cycles biologiques ;
– faciliter les échanges génétiques entre populations, et limiter ainsi les effets néfastes de la consanguinité ;
– coloniser de nouveaux espaces, parfois plus favorables, permettant notamment de répondre à certaines adversités (sècheresse, incendie…) et aux nécessités d’adaptation
aux changements climatiques.
Plus largement, la trame verte et bleue vise à :
– diminuer la fragmentation et la vulnérabilité des écosystèmes, des milieux naturels et  semi-naturels et préserver leur capacité de fonctionnement et d’adaptation ;
– améliorer la qualité et la diversité des paysages, y compris les paysages urbains ;
– limiter la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers due à l’étalement urbain et au développement des infrastructures de transport ;
– participer à la pérennisation des espaces agricoles en prenant en compte les usages  socio-économiques qui y sont attachés ;
– contribuer au bon état écologique des eaux de surface et à la préservation des zones humides.
La trame verte et bleue est une démarche intégratrice visant à concilier le fonctionnement écologique des espaces avec les activités humaines, notamment agricoles en milieu rural, pour un aménagement durable du territoire.
Elle s’inscrit dans la logique de limitation de l’urbanisation et de densification des espaces déjà artificialisés issue du Grenelle de l’environnement.

Comment concilier le développement des énergies renouvelables et la préservation des continuités écologiques ?

Rendez-vous du 17 décembre 2013

Le développement des énergies renouvelables et la mise en place d’une Trame verte et bleue sont deux enjeux majeurs assignés aux territoires suite au Grenelle de l’environnement. Tous deux visent entre autres à favoriser l’adaptation au changement climatique et atténuer ses effets.

Au-delà d’une convergence d’objectif, des synergies peuvent apparaitre dans la mise en œuvre locale de ces deux politiques (développement de filières bois-énergie pouvant contribuer à l’entretien de trames boisées par exemple).
Dans d’autres cas, des tensions existent entre développement des énergies renouvelables et préservation des continuités écologiques : construction de parcs éoliens et impact sur la circulation de l’avifaune, aménagement d’ouvrages hydroélectriques et rupture de la continuité piscicole ou encore pratiques intensives de production de bois-énergie constituant une atteinte au bon fonctionnement des continuités écologiques.

Dans ce contexte, comment concilier la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques avec le développement des énergies renouvelables ? Quelles sont les synergies existantes/à développer ? Quelles solutions techniques existent pour répondre à ces deux enjeux ? Comment les croiser ou les hiérarchiser dans des documents-cadre (SRCE, SRCAE, PCET, schémas locaux TVB, etc.) ?

Cette première journée d’échanges sur ce sujet est co-organisée avec l’ADEME. Elle vise à partager questionnements, difficultés et bonnes pratiques.

Résumé des réunions de concertation territoriale sur le plan d’action :

En date du  24 octobre 2013

Après une validation des éléments cartographiques du SRCE (réservoirs, corridors) le 16 avril 2013 en Comité régional trames verte et bleue, la Région Centre a débuté l’élaboration du plan d’action en juin dernier avec l’intervention d’un bureau d’étude, retenu pour cette nouvelle étape.
En septembre et début octobre 2013, 12 réunions de concertation territoriale se sont succédées afin de présenter, par territoire, les enjeux de continuité identifiés ainsi que les actions déjà recensées, et de recueillir les avis des acteurs locaux (enjeux complémentaires à inscrire) et leurs propositions d’actions (généralement déjà engagées) sur le sujet.
Le plan d’action finalisé en octobre par le bureau d’étude, et plus globalement le SRCE, devrait être soumis à la validation du CRTVB d’ici la fin de l’année. En parallèle, un autre bureau d’étude doit établir le rapport d’évaluation environnementale.

 

Réunion sur le site de la DREAL centre

Seconde réunion du comité régional trames verte et bleue du 16 avril 2013

Cette nouvelle réunion, co-présidée par le président du Conseil Régional François BONNEAU et le préfet de région Pierre-Étienne BISCH, était dédiée à la validation des composantes du SRCE Centre.
La phase d’identification de ces composantes a fait l’objet d’échanges en ateliers et groupes de travail organisés en mai 2012 et janvier 2013 avec les membres du comité TVB et d’autres acteurs associés.
Les réservoirs de biodiversité proposés s’appuient essentiellement sur les zonages de biodiversité existants, complétés par des espaces définis à dire d’experts.
Pour relier ces réservoirs de biodiversité entre eux, 2 méthodes de modélisation sous SIG ont été mises en œuvre pour chaque sous-trame, aboutissant à la proposition d’une part de « corridors potentiels » et d’autre part de « zones de corridors diffus à préciser localement ».
Ces liaisons comportent une certaine imprécision liée à l’échelle de travail régionale. Une marge de manœuvre est ainsi volontairement laissée aux collectivités qui seront chargées de décliner la TVB dans leurs documents d’urbanisme et affineront les tracés de manière pertinente à partir de leur connaissance plus précise du terrain.
Concernant la trame bleue, la sous-trame des cours d’eau s’appuie majoritairement sur les cours d’eau classés au titre de la continuité écologique (art. L214-17 du code de l’environnement) complétés par quelques tronçons non classés occupés par l’écrevisse à pattes blanches, espèce menacée inféodée aux cours d’eau de très bonne qualité.
Ces éléments ayant été validés, la phase suivante d’élaboration du plan d’action du SRCE va être entreprise. Elle sera réalisée en concertation avec les acteurs locaux, au moyen de réunions réparties sur le territoire régional, prévues en fin d’été 2013.